Réflexions partagées
- Tous
- Archives 2022
- Archives 2021
- Archives 2020
- Archives 2019
- Archives 2018
- Archives 2017
- Archives 2016
-
✋🏻 OBJECTION OU COOPÉRATION 🤝
Dans ma formation intelligence relationnelle je propose un petit exercice qui consiste à donner à une équipe de 3 personnes l’objectif de préparer la fête du personnel avec un budget de 250.000€.
1️⃣ Elles ont 3 mns pour se mettre d’accord pour savoir comment dépenser cet argent avec comme consigne de commencer les phrases (à part la première) par « oui mais ».
👁 Qu’observe-t-on ?
💡 Les idées foisonnent, mais les trois organisateurs de la fête ne s’accordent pas parce qu’ils dénigrent en permanence les propositions faites pour en avancer une autre.
2️⃣ Dans un deuxième temps, je demande à ces mêmes personnes de répéter l’exercice, mais cette fois en débutant leurs phrases par « Oui, et… »
À l’issue de la discussion, les participants aboutissent à un résultat plus riche et précis par l’ajout de propositions. Et surtout l’énergie est plus positive et le lien entre les individus considérablement renforcé.
🗣💬 Notre langage peut bloquer notre créativité et nos liens, ou au contraire, les renforcer.
-
FAIRE-PART DE NAISSANCE
Frédéric MARQUET et Franck Potié ont la joie de vous faire part de la naissance en juillet 2021 à l’INPI de leur démarche PASsages. Son but : dépasser ses conditionnements afin d’exprimer la vérité de son être et rayonner sa singularité dans le monde en étant inspiré et inspirant.
Pour répondre aux besoins de ces temps de métamorphose, nous avons co-construit une démarche propice à laisser sa nature profonde trouver son expression derrière les conditionnements construits.
Voici une première « minute vidéo » présentant un exercice sur le temps qui passe pour contacter la permanence derrière l’impermanence. -
Le temps de la métamorphose
Mon cabinet s’intitule Immanence Conseil. L’immanence est l’état de ce qui est intérieur à un être. On peut ainsi dire que le papillon est immanent à la chenille comme l’épi au grain de blé. Dans les deux cas pour qu’advienne le papillon ou l’épi, il faut des conditions favorables : un cocon dans le premier cas, la météo et la terre dans le second.
Aujourd’hui je sens beaucoup de mes clients être dans un temps de métamorphose. La crise sanitaire a tellement bouleversé les habitudes qu’une soif de sens touche de nombreuses personnes. Comme une question sourde qui nous dit : Et pourquoi ne pas vivre autrement, quitter les conditionnements et habitudes pour se révéler différent ? (suite…)
-
Le Cercle des experts
J’ai eu le privilège de participer à Megève au premier festival du Cercle des experts organisé de main de maître par Denis Deschamps, Clémence Peix Lavallée, Victoria Pellé Reimers, Patrick Dutartre et Thierry Watelet que je remercie aussi pour sa magnifique vidéo ci-dessous me permettant de présenter des bribes de mon expertise APM dont le sujet est « Montre-moi comment tu bouges, je dirai comment tu fonctionnes ».
Ce Cercle permet à des experts de tous horizons (d’un spationaute Michel Tognini à un expert des abeilles Henry Duchemin) de se réunir pour mettre leurs compétences au service du bien commun et de notre monde qui a tant besoin d’éclairage.
C’est le début d’une grande aventure dans laquelle nous avançons un pas après l’autre dans la découverte d’actions communes qui auront du sens. Je sens émerger dans ce Cercle un état d’esprit positif permettant de réunir des compétences pointues pour se mettre au service de tous : entreprises bien sûr mais aussi chaque être humain et peut-être un jour pouvoir contribuer a l’évolution d’un monde meilleur. -
Un cœur trop plein du manque
Cela fait maintenant plus d’un an que l’épidémie bouscule nos vies. La mienne ne fait pas exception : missions annulées, repoussées, interrompues, impossibilité d’exercer mon métier, ce sentiment d’empêchement qui alourdit le quotidien mais qui surtout laisse le goût amer de ne plus pouvoir contribuer. Un sentiment d’être inutile qui assèche le cœur.
Dans ces moments, me vient alors ce texte de Khalil Gibran dans le Jardin du prophète :
« Je pense à cet homme qui se tenait debout à un carrefour, les mains tendues vers les passants, des mains pleines de bijoux. Il interpellait les gens, les suppliant : « Ayez pitié de moi, prenez ce que je vous offre. Au nom de Dieu, prenez-le et consolez-moi ». Mais les passants se contentaient de le regarder et pas un seul ne prit quelque chose dans la main tendue. Comme il eût préféré être lui-même un mendiant et tendre la main pour recevoir, une main tremblante, et la ramener vide contre sa poitrine, plutôt que de l’ouvrir pleine de somptueux présents, sans trouver personne pour recevoir. »
C’est ce que j’appelle « un cœur trop plein du manque ». Chaque être humain est une singularité irremplaçable qui peut donner quelque chose d’unique que nul autre ne peut donner pareillement. Alors quand les circonstances nous empêchent de pouvoir transmettre nos dons dans les relations, notre cœur est alourdi par cette impossibilité de partage.
Ce que je vis, d’autres le vivent parfois de manière encore plus violente. Je pense aux restaurateurs, intermittents du spectacle, professionnels du sport, loisirs, tourisme, et tant d’autres. Autant de personnes et de secteurs qui doivent faire preuve de résilience.
L’argent est certes important pour pouvoir vivre comme l’est la santé physique. Mais le sentiment d’être utile au monde est aussi essentiel comme l’est la santé psychique. Alors me vient une évidence. Si je ne peux actuellement pas vendre dans les entreprises mes accompagnements, je peux toujours offrir ma vocation d’accompagner les personnes en difficultés à tous ceux qui souffrent de la situation sanitaire.C’est pourquoi, pour vous qui me lisez ou des proches qui pourraient être concernés, j’offre des séances d’accompagnement avec la Neuro-harmonisation : 3 séances (dans mes bureaux lyonnais) de cette approche qui permet de mieux connaître le fonctionnement de votre cerveau et de savoir mobiliser les zones préfrontales pour soulager les traumatismes.
Parlez-en autour de vous, je consacrerai jusqu’à deux jours par semaine à cette mission. Et j’espère que contrairement à cet homme qui supplie à son carrefour, je pourrai partager mes dons à tous ceux qui en auront besoin. -
Et si nous réinventions nos relations ?
Le confinement a considérablement bousculé notre manière de vivre avec les autres. Il nous a fait paradoxalement osciller entre les « trop » de relations et le « pas assez ».
L’excès dans la famille par exemple, avec les enfants non scolarisés qui animaient la maison mais qui pouvaient aussi rendre difficile la cohabitation dans un nombre limité de m². Comment faire pour que chacun trouve une place tranquille pour télé-travailler ?
Le manque pouvait se vivre par la perte de vie sociale, l’impossibilité de voir la famille éloignée, de serrer les proches en maison de retraite ou tout simplement d’avoir de petits échanges informels avec les collègues.Les relations ont changé et après le déconfinement, nous ne pouvons toujours pas serrer les mains, nous embrasser et devons même garder une distance de « sécurité » entre nous. Parfois, certaines personnes s’écartent ou changent de trottoir en nous voyant.
Posons-nous alors la question de ce qu’est une relation ? (suite…)
-
Du confinement au consentement
Le confinement se traduit en premier lieu par la privation de liberté et de déplacements, l’empêchement de loisirs, de réunions in situ, familiales, amicales ou professionnelles.
Le confinement nous fait vivre la proximité, et ce terrible paradoxe que la proximité avec ses proches peut parfois être une épreuve.
Le confinement a laissé la place à la suractivité à ceux et celles qui doivent jongler entre télétravail, éducation des enfants, vie de couple et présence téléphonique aux familles et amis… avec un risque réel d’épuisement.
A l’inverse, pour d’autres, le confinement est synonyme de sous-activité, impossibilité de travail, ennui, solitude, conduisant à un face à face inédit avec soi-même.
Le confinement rime aussi avec angoisse quand on ne peut plus se réchauffer autour d’un défunt.Qui peut dire que ce temps de confinement le laisse indemne ?
(suite…) -
Dis-moi comment tu bouges, je dirai comment tu fonctionnes !
Voici la présentation en une minute de mon expertise APM (Association pour les Progrès du Management) destinée aux dirigeants d’entreprise qui souhaitent mieux conjuguer succès et sérénité au sein de leur organisation. Intitulée Dis-moi comment tu bouges, je te dirai comment tu fonctionnes ! Elle reprend le cœur de mes travaux que l’on retrouve également dans les livres que j’ai pu écrire : A chacun son cerveau, à chacun sa réussite ! et Quelles conditions pour un cerveau serein !
-
Poser un regard neuf pour s’émerveiller
Celui-là m’enrichit qui me fait voir tout autrement ce que je vois tous les jours – Paul Valéry
Cette citation pourrait résumer le rôle du coach, métier que j’exerce depuis maintenant 15 ans : aider à poser un œil neuf sur soi-même, sur le monde et sur les autres. C’est à ce prix que l’on retrouve l’émerveillement, l’innocence et la joie. Ce dont notre monde manque parfois cruellement.
Telle cette œuvre d’art éphémère sur les murs de la cité de Carcassonne où, au delà des « C’est beau ! », « C’est laid ! », l’artiste nous invite à nous ouvrir à la surprise en découvrant d’abord des lignes jaunes qui n’ont aucun sens.
Cela signifie apprendre à porter un regard bienveillant, accueillant et présent aux situations vécues et à autrui en osant laisser de côté les jugements, les remords et les regrets pour considérer chaque instant comme une occasion de créer du nouveau.
Puis à se laisser traverser par la confusion pour trouver le lieu précis qui révèle l’intention du créateur. Cette métaphore peut être une invitation à ne jamais juger sans être sûr de voir la situation à partir de la juste place : celle de la vision globale et entière d’un contexte qui en dévoile le sens.
Je vous propose pour approfondir le sujet, deux petits contes à laisser résonner en vous.
Le premier sur l’idée de percevoir sans juger et ainsi s’ouvrir à tous les possibles et le second pour découvrir le bénéfice (mais aussi la difficulté) de voir l’autre sans à priori, comme si c’était la première fois.
-
Oser renoncer à son système de défense !
Nous avons tous en nous un système de défense face au monde qui nous entoure, mais nous n’en avons pas toujours conscience tellement nous pouvons nous identifier à lui.
Voyons à quoi il ressemble mais aussi pourquoi il existe.
A l’origine, il y a la peur de notre vulnérabilité. Quand je parle d’origine, ce n’est pas tout à fait vrai ! Le très jeune enfant qui commence à marcher montre qu’il n’a pas peur, il exprime spontanément et sans limite sa nature profonde qui est de découvrir, d’apprendre et de s’exprimer sans frein. Ce sont ses parents qui vont lui fixer des limites en fonction de leurs propres peurs qu’ils projettent et transmettent à leur enfant qui perd alors son innocence.
Le sens du danger naît donc dans l’esprit de l’enfant avec son prix à payer : la peur !
Que fait-on quand on croit que le monde est dangereux ?
On se défend !
C’est alors que le système de défense se met en place avec 3 stratégies de base, réactions de notre cerveau reptilien : se cacher, fuir, attaquer.
Explorons ce que cela signifie dans le quotidien et comment trouver une meilleure alternative à ce système. (suite…)